LA GRENOUILLE QUI AIMAIT LES HERISSONS

Publié le par SEB apprend à faire des films

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La grenouille qui aimait les hérissons est un dessin animé en ombre chinoise.

 

J'ai fait ce film pour mieux maitriser les techniques apprises avec Le loup et l'enfant, et aussi pour tester le mélange animation et prises de vue réelles.

 

J'ai choisi de faire un conte pour les mêmes raisons qui m'avaient poussé à le faire avec Le dilemme de la cueillette des fraises sauvages et Le loup et l'enfant : cela permet l'utilisation d'une voix-off, ce qui simplifie grandement la réalisation. Avec une voix-off, pas besoin de faire des plans très explicites ou des dialogues avec de la synchronisation de bouches. Les images se contentent d'illustrer les propos.

J'ai choisi de faire un film en ombre chinoise pour les mêmes raisons qui m'avaient poussé à le faire avec Le loup et l'enfant : dessiner des silhouettes est beaucoup plus simple que de dessiner des personnages dans leur intégralité.

J'ai choisi la voix de ma mère comme voix-off pour les mêmes raisons qui m'avaient poussé à le faire avec Le dilemme de la cueillette des fraises sauvages et Le loup et l'enfant : cela me rappelait l'agréable moment pendant lequel maman, chaque soir, nous lisait une histoire à mon frère et moi.

 

Concernant l'histoire.

J'avais envie depuis un certain temps de raconter l'histoire d'une fille tombant amoureuse à la chaine, avant de se rendre compte, à chaque fois, que le garçon dont elle était tombé amoureuse était un gros connard. J'ai pensé raconter cette histoire à travers une métaphore animalière, mais je ne savais pas comment la conclure. Un soir, en descendant de ma voiture, j'ai eu l'idée de la chute. J'en suis assez fier car elle est tout à fait liée au graphisme utilisé.

 

Pour faire mes arrières plans, j'ai filmé sur fond ciel divers type de végétation : herbe, arbres, roseaux, etc. J'ai ensuite augmenté le contraste de mes images et effacé les parties claires. De cette manière, j'ai récupéré uniquement des silhouettes de végétation, que j'ai incrustées dans mon animation.

Au moment du montage, j'ai cherché sur Internet une musique joyeuse et bondissante, qui fasse musique pour enfant. N'en trouvant pas, je me suis résolu à composer et enregistrer un petit air sur mon clavier. Voici la partition, niveau très débutant (pardon pour les fautes de notation musicale !).

partochette-grenouille.png

Pour conclure.

Encore du chemin pour atteindre le mollet de Michel Ocelot.

Morale de l'histoire ? Je me souviens de deux morales que l'on m'a proposées pour cette histoire. La première est qu'en amour, il ne faut jamais perdre espoir. La seconde est que si l'on n'arrête pas de tomber amoureuse de gros connards, on devient une grosse connasse. La première morale est tout de même plus mignonne, non ?

 

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L
<br /> Un conte mignon encore une fois. J'aime beaucoup les fonds de couleur qui bougent. Comment as-tu enregistré la musique ?<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour Loludian, et merci.<br /> <br /> <br /> Pour enregistrer la musique, j'ai branché mon zoom H2 à la sortie casque de mon synthé.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> J'A-DORE!<br /> <br /> <br />
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J
<br /> J'aime beaucoup la musique! ^^<br /> Et ce film illustre parfaitement ta thèse sur le multiscope, ça rend très bien. Je l'avais vu avant de le revoir la sur le blog, et j'avais déjà trouvé ça intéressant.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> J'aime bien la seconde morale ! :)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> J'adore Oo Vraiment super idées, super graphisme... J'aime beaucoup... Et puis bien sur, nostalgie de Princes et princesses....<br /> <br /> <br />
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